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Lorsque l’on s’attaque à une classe préparatoire et ce, quelle que soit la filière choisie, il faut s’attendre à deux années difficiles. Vos efforts seront cependant récompensés car vous serez, la plupart du temps, tout à fait aptes à intégrer l’école de vos rêves. État des lieux.
Elles sont depuis longtemps considérées comme les classes réservées à l’élite. Celles-ci représentent, encore aujourd’hui, le tapis rouge accédant aux écoles les plus cotées.
Si vous vous apprêtez à passer deux années intenses, autant le faire dans un endroit qui vous plaise !
Vous devez être motivé , avoir une curiosité d’esprit, la capacité à travailler régulièrement : seuls ces paramètres personnels vous mèneront à la réussite. Vous devez absolument organiser votre travail et étudier le plus régulièrement possible, en appliquant les conseils méthodologiques. En prépa, le rythme est intense et les notions nouvelles à assimiler nombreuses. Les professeurs interrogés estiment généralement qu’en prépa, vous devez tripler votre dose de travail par rapport à la terminale!
En prépas, les « bizuts » sont les entrants de première année. Les « carrés », appelés aussi les « 3/2 », sont ceux de deuxième année. En troisième année (c’est-à-dire les redoublants de deuxième année) deviennent des « cubes » ou des « 5/2 ». En classes prépas scientifiques, les « taupins » sont les élèves de maths sup (première année de classe prépa ) et maths spé (seconde année). En prépas littéraires, les « hypokhâgneux » sont les étudiants de première année, les « khâgneux » ceux de seconde année. Quant aux prépas commerciales, elles sont surnommées quelquefois « épices".
Pour affronter les concours avec sérénité, le corps professoral vous conseille avant tout d’avoir confiance en vous, de travailler avec régularité [...]. Les colles [...] permettent chaque semaine (au nombre de 2 ou 3) par la révision systématique des notes prises en cours, d’assimiler celles-ci et de donner à chacun la possibilité de s’exprimer oralement. [...] un véritable moyen pour vous de confronter ce que vous savez à ce que l’on attend de vous. C’est donc l’occasion pour vous de corriger vos points faibles : tels qu’une insuffisance de rigueur ou un manque de méthode… [...] indicateur de performance. Les devoirs surveillés, [...] reflet exact de votre niveau, [...] vous permettent de vous situer par rapport aux exigences de chaque école. Vous pourrez donc établir vos prévisions, savoir un peu plus à quoi vous attendre. Les bonnes méthodes de travail: ......[...] régularité dans le travail [...] travail en profondeur.
Les prépas ont souvent mauvaise réputation ! Dans beaucoup d’esprits, en effet, ces deux années sont synonymes de bachotage et d’embûches… Pourtant, si elles sont mûrement réfléchies et bien appréhendées, elles peuvent s’avérer très payantes, avec, à la clef, l’inscription dans l’établissement convoité. Conseils en plusieurs étapes pour ne pas flancher… (par Karine Darmon)
Même si, de toutes les formations post-bac, les classes préparatoires sont celles qui connaissent le plus fort taux de réussite, il n’en demeure pas moins que près de 15 % de l’effectif des prépas commerciales et plus de 20 % de celui des prépas scientifiques ne vont pas jusqu’au bout de leurs deux années de scolarité.
Ayez toujours à l’esprit que les épreuves orales sont aussi importantes que les écrits, car elles permettent au jury de vérifier si les candidats correspondent réellement aux ambitions professionnelles et pédagogiques de l’école.
Deux ans de classe prépa ne suffisent pas toujours pour réussir le concours. Les redoublements , voire les triplements, sont fréquents, cela pour diverses raisons : l’étudiant n’a pas le niveau (phénomène classique) ou bien il choisit sciemment de redoubler pour avoir accès à une meilleure école. Un pari qui peut s’avérer dangereux : rater le concours visé, passe encore, mais c’est surtout prendre le risque d’échouer à un concours précédemment réussi.